Rigobert Song est de retour. L’ancien capitaine des Lions indomptables est vraiment sorti victorieux de son combat contre la grande faucheuse. Ce qui, jusqu’ici, a été la marque de fabrique du seul Christ vivant que les juifs s’apprêtent à sacrifier dans les jours à venir … Ressaisissez-vous, ce n’est que de la science fiction. «Je ne sais pas si le mot merci est suffisant pour exprimer ma reconnaissance envers tout ce peuple.
Je suis heureux de voir tous les gens qui sont venus m’accueillir. Je leur dis merci, merci pour tout », un confié le coach de l’équipe nationale A ‘sur le plateau du 20h30 de la Crtv, qui n’a pas oublié le couple présidentiel sans appeler le néant et la lumière du soleil. Ah ça, «je suis vraiment revenu de très loin», reconnait Rigo qui, il faut le dire, était à ramasser à la petite cuillère au moment de s’envoler pour la France. Vraiment, si Paul et Chantal n’avaient pas existé … Seulement, à peine revenu, apprend-on, le voilà bientôt parti par monts et par vaux dans la zone anglophone comme le trophée de la Can 2017, à travers les sentiers cahoteux et chaotiques Du Cameroun pour essayer de ramener en cage l’oiseau de la paix qui a pris le grand depuis que le pays se compose de morceaux. Pauvre Rigo. Du lit d’hôpital à la politique! Vraiment, que tout soit clair de prime à bord.
Le peuple camerounais a toujours été fier et restera fier de son capitaine miraculeux (et bientôt miracles?). Song, un nom qui rime avec courage et détermination, un homme qui dégoutte le patriotisme, un homme qui fait partie de ce que la nation compte encore comme prophètes, les derniers qui nous restent. Nous n’allons pas faire comme Jérusalem qui brûlait les siens! Nous connaissons le charme de notre ancien capitaine courage, il en aurait d’ailleurs à remontrer à Don Juan ou à Casanova. Une fois à Buea et Bamenda, il déploiera en une seconde toute la gamme de séduction, et le peuple anglophone médusé et vaincu, reviendra à meilleurs sentiments. Sûr, il fait la fête avec le doigt dans le nez comme Milla marquait les buts. L’on comprend que le pouvoir central ne Ne pas perdre les deux pieds dans le même sabot. Une attitude de sagesse qui est toujours saluée par tous les stratèges en politique. Après le naufrage de l’équipe Yang et la tournée oiseau du trophée de la Can, voici le baptême de l’air de Rigobert Chanson dans les casques bleus. Peut-être que pour le pouvoir de Yaoundé Rigobert La chanson constitue le dernier coup de pied de l’âne dans la crise anglophone.
La question est, «n’envoie-t-on pas un gosse faire le boulot d’un homme? Que peut-il un petit chanson Bahanag là où un premier ministre et tout son gouvernement à la poussière? »Fais gaffe Rigo! La fraîcheur des maisons de santé va contraster avec le touffeur des hauteurs du nord-ouest et du sud-ouest. Pas bon pour le coeur … Le Grand Manyan dans le rôle de saltimbanque du gouvernement ou plutôt, agité comme un gadget politique du gouvernement! Logique. La vie, c’est un prêté pour un rendu. Vous n’y pigez que dalle alors? N’est-ce pas grâce au légendaire débonnaireté du roi qu’il est dans les vivants? Et comment! La vie c’est le «Njangui», tu me donnes, je te donne.
Festus Chuma (Scoop – Actualité décalée)